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21 févr. 2010

Nomades - Bambaras


Cette jeune femme porte sur sa coiffe des cornes de taureau, symbole de fertilité et de richesse.
Dans l'Afrique de l'Est, les éleveurs sont considérés comme nantis.
Chez les Bambaras, l'ethnie la plus représentée du Mali, les masques à corne de buffle, les banamas, étaient utilisés dans certains rites d'initiations et lors des cérémonies de mariage, de naissance ou d'enterrement.

Nomades - Berbère


Ce souriant touareg vit en dans la partie désertique du Mali, à la frontière avec l'Algérie.
Un demi- millions de touaregs vivent sur le continent africain, répartis sur 5 pays. D'origine berbère (les premiers habitants de l'Afrique), les Touaregs étaient des nomades vivant du commerce entre l'Egypte et le Maroc.
Leur territoire est le désert (Tinariwen qui est aussi le nom d'un groupe muscial qualifié de blues du Mali), du Ténéré au Sahara.Aujourd'hui, après des siècles de règne sur les terres arides et rocailleuses de l'Afrique, les touaregs vivent dans la misère. Certains sont toujours en révolte conte les frontières et la sédentarisation forcée, mais la majorité vit dans des bidonvilles en Algérie, au Mali ou au Niger.

Nomades - Massai 2


Cet étonnant guerrier massaï (Kenya) revêt autour de son visage un masque de cuir et de perles tissé, symbole de la fin de son intitiation.
Socété semi-nomade, éléveurs, les Massaï sont de plus en plus contraints d'abandonner l'élevage pour les cultures et tendent à se sédentariser.

Vers 15 ans, le jeune apprenti apprend de ses aînés le maniement des armes, les chants et danses traditionnels. Si les Massai ne combattent plus aujourd'hui d'autres tribus, les traditions restent fortes et les coutumes se transmettent de génération en génération. Après la circoncision, qui marque le passage à l'âge adulte, le morane peut revétir certains costumes et masques (qu'il aura souvent aidé à confectionner).
Contrairement à d'autres ethnies africaines, les massaï ne sont pas des sculpteurs de masques. Leur art de la bijouterie et de la parure qui sont utilisés lors des cérémonies rituelles sont sans doute les plus élaborés d'Afrique.

Nomades - Touareg



Ce touareg a revêtu le turban traditionnel indigo qui protège de la chaleur et teint aussi la peau - d'où le surnom d'hommes bleus donnés aux touareg. Certains turbans peuvent faire jusqu'à 12 mètres de long.
Orné de broches et de bijoux en argent, ce chef de tribu se rend à la fête de la Sediba, à Djanet au sud de l'Algérie.


Cette fête remonterait à plus de 3 siècles. Deux tribus touarègues étaient en guerre. C'est à l'annonce de la victoire de Moïse (Moussa en arabe) sur le Pharaon que les 2 tribus conclurent un accord de paix. Depuis chaque année, les 2 tribus se retrouvent pour des joutes, des danses et des chants rituels.

La vie des touaregs est ponctuée de nombreuses cérémonies, selon les tribus.

Nomades - Wodaabé


Ce jeune wodaabé a peint son visage d'ocre et revêtu pagne d'apparat et longs colliers de perles.
Les woodabes (aussi nommés Bororos) sont une ethnie peul qui regroupe plus de 100 000 personnes au Niger (partie Sahel) Nomades, vivant de l'élévage, les woodabes -malgré l'essor de la religion musulmane - ont gardé leurs coutumes et leur tradition.
Chaque année, la cérémonie de la geerewol les réunit à Agadez. A la fin de la saison des pluies, cette grande fête permet aux jeunes femmes de choisir leurs époux , lors de danses et de chants et de concours de beauté, selon des coutumes précises.
Pendant le reste de l'année, hommes et femmes préparent leur s tenues et leurs parures de perles et de plumes.
Les éleveurs woodabés redoutent les grandes sécheresses qui leur font perdre leur bétail. C'est une vie difficile et de plus en plus souvent, les jeunes quittent la tribu pour tenter de trouver du travail dans les grandes villes du Niger.
A l'idéal esthétique des woodabés, s'opposent des conditions de vie de plus en plus difficile, beaucoup de nomades souffrent de mal nutrition. Les bouleversements climatiques à venir, et la tentation d'une vie "à l'occidentale", rendent incertains le maintien des traditions, et d'une société encore clanique.
De nombreux projets humanitaires visent à préserver cette ethnie peule.

Nomades - Targuie


Cette targuie porte des tatouages rituels (en général fait au henné) et un voile d'apparat de couleur indigo mais enrichi de broderies.
C'est à une autre fête touarègue que je vous convie, celle de Tamadacht au Mali qui marque la fin de la saison de pluies. Elle permet aussi aux différentes tribus de se retrouver à travers des concours, des danses et chants, de conclure des affaires et des mariages.
Devenue un véritable festival, elle rassemble plus de 5000 personnes venus du Niger, du Mali, d'Agérie et du Burkina Fasso. Y participent également d'autres ethnies comme les songaîs.

Les femmes touaregs jouent sur des petits tambourins pour accompagner les poèmes et les chants.

Nomades - Bodis


Proche des Mursis, l'ethnie des bodis vit également aux abords de la rivière Omo (Ethiopie - un des berceaux de l'humanité).
Eleveurs, établis depuis des siècles dans cette vallée, les bodis (Me'en), leur territoire est mieux irrigué que celui de leurs voisins konsos, et leur permettent la culture du sorgho. Mais les tensions sont vives entre les ethnies. En 2004, plus de 2000 konsos ont été déplacés sur les territoires bodis, en raison des séchéresses sur leur terre d'origine. Malgré ces conflits inter-ethniques - qui peuvent être violents et soudains, l'ensemble des populations de l'Omo est menacée par l'avancée du désert. Rappelons que l'Ethiopie est un des pays les plus pauvres du monde et que la malnutrition y est un mal quotidien.

Les bodis gardent encore une organisation clanique. Si certains se sont convertis au christianisme, les coutumes et les anciens cultes perdurent, toujours liés au bétail.
Seule coquetterie dans une vie austère, hommes et femmes bodis portent un bijou (souvent en bois, voire pour les plus aisés en corne) inséré sous la lèvre inférieure. Une coutume qui tend à disparaître avec les jeunes générations.

Nomades - Himbas 2


Cette jeune femme himba porte la coiffe traditionnelle de jeune mariée.
C'est dans la province du Kaokoveld, au nord ouest de la Namibie que vivent les himbas. Ils sont 10 000 à vivre sur ces terres arides et désertiques. Cette ethnie, rattachée au peuple bantou, serait originaire de l'Egypte, et est considérée comme l'une des plus anciennes d'Afrique.
Il ne reste plus que quelques milliers de personnes aujourd'hui à vivre de façon traditionnelle. Comme pour d'autres ethnies, les jeunes himbas cherchent du travail en ville ou à l'étranger. Nomades, vivant de l'élévage, les himbas mènent une vie austère, où la présence des morts - réincarnés dans le bétail, qui est sacré ,et la présence du feu toujours allumé, témoignent d'un constant dialogue avec l'au-delà.
Les himbas sont aussi des esthètes. Ils teignent leur peau en rouge (un mélange d'argile et de graisse) et ne portent qu'un simple pagne. Mais leur bijoux et leur coiffures sont raffinés.
Ici, cette jeune fille porte un long bandeau de cuir, qu'elle n'otera que lorsqu'elle sera installée chez son époux. Un symbole de protection et de fidélité.

Si les himbas sont menacés par les sécheresses, par des tensions inter-ethniques, et par la tentation de l'occident, la communauté internationale s'est mobilisée pour maintenir leur style de vie. Un important programme d'aide alimentaire permet de maintenir la population du désert sur son territoire. Mais pour combien de temps ?

Un très joli site pour prolonger le voyage ici.

Nomades - Oromos


Promenons nous, avec cette jeune femme oromos du coté de l'Oromia, la plus grande région d'Ethiopie (les hauts plateaux).
Regroupant une dizaine d'ethnies, les oromos ont leur propre langue (l'afaan oromo), et des institutions particulières. C'est aussi l'un des peuples les plus anciens d'Afrique. Ils sont plus de 20 millions à vivre de l'élevage et de la culture dans cette région montagneuse. Convertis à l'Islam pour la plupart, la religion traditionnelle se maintient toujours chez les plus anciens, dont la parole est respectée.
Ethnie majoritaire, les Oromos ont souvent revendiqué leur indépendance.

Selon les ethnies, les coiffures (notamment le tissage de tresses pour les femmes) et les parures varient. Il n'est pas rare de croiser dans les villages des jeunes femmes portant des signes colorés sur le visage. Ce ne sont ni des tatouages ni des scarifications, mais un maquillage original.

Nomades - N'débélés


L'un des peuples les plus inventifs d'Afrique est surement le peuple N'Débélé d'Afrique du Sud (Transvaal Nord et Sud).
Plus de 2 millions de Ndébélés vivent en Zambie, au Zimbabwe et en Afrique du Sud. Apparentés aux Zoulous, cette ethnie a subi de plein fouet l'apartheid - cantonnée à des bantoustans, ghettos pauvres, ou des déplacements de population.
Les femmes Ndébélés décorent les murs de leurs maisons de peintures murales géométriques, aux couleurs vives.
Elles pratiquent aussi le tissage de perles et leurs colliers sont gigantesques. Si la majorité des Ndébélés a été convertie au christianisme, la religion traditionnelle subiste, et avec elle une coutume quelque peu étrange : selon les canons de la beauté, les femmes portent des anneaux de métal autour du cou, destiné à allonger celui-ci, d'où le surnom de femmes girafes.
Si cette coutume est heureusement abandonnée aujourd'hui - une fois posés les anneaux ne peuvent plus être ôtés - quelques femmes continuent la tradition, jusqu'à allonger leur cou de 50 cm... La plus belle femme étant celle qui aura le cou le plus long.
Mais chaque année les femmes redécorent les murs extérieurs de leur maison et tissent colliers, tabliers, ou poupées en perles. Une réponse créative - et des talents recherchés aujourd'hui - à un passé d'esclavage, de grande misère et de ségrégatio

Nomades - Afares


Cette jeune afare a revêtu bijoux et parures pour son mariage. Fille de chef, elle porte de colliers en or et en argent digne de son rang, seule veritable richesse - transmise de génération en génération, pour ce peuple nomade.

Les afars sont une ethnie d'Afrique de l'Est, plus d'1,6 million d'individus, répartis entre l'Ethiopie, L'Erytrée et Djibouti. On les dit descendant de Noé, convertis à l'islam au 8ème siècle, même si certaines coutûmes de leur religion subsistent encore.

Deuxième ethnie d'Ethopie, parlant l'afar, ils vivent sur les terres désertiques du plateau du Danakil où ils pratiquent l'élevage de chèvres. Anciens caravaniers, de longues années de conflit avec les autorités éthiopiennes ont abouti à une gestion autonome de leur territoire et des plans de développement agricoles et éducatifs. L'ancien système des sultanats perdure toujours.

Comme pour beaucoup de populations nomades, maladie et pauvreté sont un fléau quotidien. La présence d'ONG (pour lutter contre le paludisme et la turberculose) et le soutien des afars de Djibouti ont permi l'élaboration d'un important programme de soins et de prévention.

Un site internet afar (Djibouti) : ici

Nomades - Massai 1


Ce jeune guerrier porte coiffe et collier en perles tissés. Il défilera fièrement avant de simuler -sous forme de danse - des combats qu font aussi la joie des touristes.

Si la beauté des parures, des chants et danses séduisent, il est des coutumes beaucoup moins sympathique. La pratique de l'excision, qui malgré les campagnes de sensibilitation des autorités kenyannes se poursuit toujours dans cette société patriarcale. Au quotidien, la vie est moins idylique que sur papier glacé : les femmes construisent les huttes, s'occupent de la traite, de l'eau et du bois qui sert pour la cuisine et pour éloigner les animaux sauvages. Les hommes surveillent le bétail, gèrent la communauté et la sécurité.
Le tissage de perles (sur fil métallique pour lui assurer rigidité) est l'oeuvre des femmes, le tissage du tissu et de la confection des parures celui des hommes.

Nomades - Adioukrou


Les Adioukrous sont une ethnie de la Cote d'Ivoire, regroupant 41 000 personnes, autour de la région de Dabou (pays des lagunes). Vivant de la pêche, des cultures de l'igname, du manioc, des palmiers à huile.
Majoritairement chrétienne, la pratique de la sorcellerie est toujours assez présente. Les adioukrous se retrouvent aussi lors de la fête traditionnelle du Low qui célèbre le passage des adolescents dans le monde adulte. La société adioukroue se veut assez virile, gérée par les hommes "riches".
La richesse se mesure aux bijoux en or, et les femmes n'hésitent pas, lors de cérémonies à se poudrer le visage d'or. Ce peuple, qui revendique sa forte identité ethnique parle l'adioukrou et le français.

Nomades - Himbas


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Cette femme Himba porte une coiffure originale de tresses et des colliers en bois.
Je vous ai déjà parlé de ce peuple nomade qui vit dans les régions désertiques de la Namibie.
Les campements de Himbas sont assez modestes, les huttes sont faites de branchages parfois recouvertes de bouse ou de terre. Le bétail (chèvres et vaches) est sacré et la langue himba comporte plus de 500 mots pour désigner le bétail, sa robe, son poil.


En 1977, le projet de construction d'un barrage - pour rendre la Namibie indépendante sur le plan énergitique - a failli causer la perte des Himbas. Les tombes de leurs ancêtres et leurs terres auraient été englouties. Ce projet est toujours à l'ordre du jour, alors que le peuple himba souffre de famine, de paludisme et que le virus Hiv fait aussi des ravages.

Un excellent site pour en savoir plus ici

Nomades - Surma



Ce surma (Ethiopie) a revêtu des peintures de fêtes.
Si on ne fête pas Noël dans ce peuple nomade du Sud de l'Ethiopie, de nombreuses fêtes permettent aux surmas de témoigner de leur créativité, notamment avec des peintures corporelles qui font penser aux tatouages maoris.

Après un bain dans la rivière Omo, le surma prélève de la craie sur les rives et la mélange à de l'eau pour en faire une pate épaisse. Le dessinateur trace des motifs avec ses doigts en guise de pinceaux, et en jouant sur le contraste entre la peau noire et le blanc de la craie, façon calligraphie chinoise, il trace d'un seul geste son dessin.
Tous les jours les surmas changent de dessins, destinés à valorisé leur corps et leurs expressions.

Nomades - Rashaidas


Les rashaïdas sont une ethnie de bédouins (environ 137 000 personnes) vivant en Ethiopie,au Soudan et en Erythrée, sur les ribes de la mer rouge. Nomades, ils pratiquent un islam sunnite métissé de coutumes ancestrales.
Après leur mariage, les femmes portent une sorte de voile intégral, richement décoré de borderies, et des vêtements aux couleurs chatoyantes. Ainsi parées, elles dansent lors des fêtes, principalement des mariages, accompagnées par les percussions et chants des hommes. Excellentes tisseuses, leurs vêtements sont toujours chatoyants. Les hommes portent un long turban blanc en général.

Vivant de l'élevage de chèvres et de chameaux, les rashaïdas se déplacent de points d'eau en points d'eau à travers leur territoire réparti sur 3 pays - ils bénéficient de laisser-passer des autorités. Leur vie est précaire, et hormis vêtements et parures, leur campement - en général réduit à quelques familles - se compose de tentes, et d'un peu de vaisselle.
Peu impliqués dans les politiques de leurs pays respectifs, on peut considérer les rashaïdas comme des gitans de l'Erythrée, qui savent préserver - pour le moment - leur mode de vie nomade et traditionnel.

Nomades - Fula


Ce Fula du Mali porte un voile chatoyant et d'immenses boucles d'oreille.
Les fulas (fulanis, fulbes) sont des peuls - deuxième ethnies du pays. Eleveurs et cultivateurs, implantés dans la région de Mopti, ce sont des éleveurs semi-nomades.
S'ils sont majoritairement musulmans, les fulas, gardent des traditions ancestrales et un panthéisme toujours vivant, empruntant aux panthéons indous et egyptiens, on sait que les peuls viennent d'Egypte et d'iran. Le bétail est sacré, et les couleurs célestes, le jaune de l'or, le rouge de la force, le blanc de la sagesse,et le noir bleuté de la mort se retrouvent sur la robe des vaches ou sur les vêtements.
Les hommes portent en général de longues tresses et des bijoux qui ont un rôle de porte-bonheur.
Héritiers d'une grande civilisation - les peuls étaient organisés en castes et en corporations, avec des règles sociales très complexes - les fulas parlent le bambara et le français.


De plus en plus sédentarisés, les fulas se tournent vers un mode de vie occidental. Quelques tribus nomades continuent à parcourir le pays, mais l'élevage ovin et les cultures de coton assurent un revenu plus stables. Les fulas sont aussi d'excellents artisans travaillant l'or (le Mali est le 3ème pays exportateur d'or).