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19 févr. 2010

PloymerClay 2


Le matériel

1/ la pâte
En France vous trouverez dans les magasins spécialisés en loisirs créatifs de la pâte FIMO qui existe en 2 gammes :
- Fimo Classic
- Fimo soft, plus malléable mais moins résistante,
Dans une vingtaine de coloris pour chaque gamme, incluant des couleurs métallisées, translucides et fluorescentes.
Vous trouverez également du vernis brillant pour vernir vos pièces et de la fimo liquide, assez utile pour les retouches, le transfert d'images.
Les fimos sont vendues sous forme de pains de 56 grammes (prix inférieurs à 2 Euros le pain), les coloris blanc, noir et chair peuvent être vendus sous forme de pains de 250 gr. Elles se font cuire 30 minutes maximum à 130°.
Evitez de mélanger Fimo Classic et Fimo soft, travaillez soit avec l'une, soit avec l'autre, pour une cuisson homogène car leur composition chimique est différente.
Vous trouverez également un ramollisseur, le Mix-Quick, qui permet de ramollir la pâte. Utile pour la Fimo classic qui est plus dure et pour les grandes quantités. On recommande 2/3 de fimo pour 1/3 de mix-quick. Je ne l'utilise pas. Si votre pate s'effrite, enveloppez-là dans un sac hermétique et plongez la dans un bol d'eau chaude (pas bouillante) une dizaine de minutes.
Vous pourrez également trouver de la CERNIT, dont l'aspect une fois cuit, rappelle celui de la porcelaine. Cette pâte est la plus résistante de toutes les pâtes commercialisées. A noter des pâtes imitant les matériaux naturels (granit, quartz, agate) assez réussies.
Devraient arriver en France les produits américains de la firme SCULPEY, les PREMO qui existent dans toutes les couleurs "artistes" (blue cobalt, rouge cadmium) et sous forme liquide, la TSL (Translucent Sculpey Liquid) qui est la référence en matière de pâte liquide.
Ces pâtes ne sont pas toxiques, si l'on respecte les conditions d'emploi et de sécurité.
2/ Les accessoires
Le four
- pour faire cuire votre pâte, un four ménager convient, mais surtout pas de micro-ondes. Il est recommandé de posséder un thermomètre à four, les thermostats des fours ménagers n'étant pas toujours fiables.
- Trop cuite, l'argile polymère dégage des vapeurs toxiques (et la pâte "brûle", les coloris foncent). Dans ce cas, il faut quitter la pièce et l'aérer. Ne faites jamais cuire votre fimo et une préparation culinaire en même temps. De même si vous empruntez du matériel à votre cuisine, ne l'utilisez plus pour les aliments. Cuisiner ou fimoter, il faut choisir !
- Un conseil si vous ne possédez pas de four ménager, procurez-vous un four de petite taille pour les économies d'énergie.
- Pour faire cuire vos pièces, vous les déposerez sur la plaque du four recouverte de papier sulfurisé de préférence. J'ai sacrifié un plat en pyrex de la taille de mon four pour faire cuire mes productions, qui est facile à manipuler en cas de recuisson, cuissons multiples etc.
- Enfin, pour stopper la cuisson, il suffit de plonger vos pièces dans un bol d'eau glacée, ce qui donnera en plus un joli fini aux pâtes translucides.
Le plan de travail
- une surface lisse et non plastifiée convient : plaque de céramique (qui a l'avantage de passer au four), plaque de verre ou de marbre. Personnellement, j'utilise un sous-verre de format 24 x 30, qui se nettoie facilement, et que faute de place je pose sur mes genoux. Le mieux étant de travailler sur une table bien éclairée.
- Après chaque séance, nettoyer soigneusement vos outils à l'eau savonneuse. Parfois je passe un peu d'acétone (produit à manipuler avec des gants de protection) sur le plan de travail, les emporte-pièces, le cutter afin d'ôter toutes traces de couleur (notamment les couleurs foncées).
- Et bien évidemment je me nettoie soigneusement les mains + crème hydratante (la nivea suffit) car les pâtes polymères dessèchent la peau.
Les accessoires nécessaires
- Un couteau bien affuté, un cutter, un "Tissue Blade" ou des lames de rasoirs, en faisant attention de ne pas se blesser ou de blesser votre entourage.
- Une pique en bois pour trouer les perles (ou une aiguille de la taille du trou de vos perles
- Un rouleau : la marque Fimo commercialise des petits rouleaux à Fimo, il faut les nettoyer en les grattant au cutter soigneusement pour ne pas colorer les autres pâtes. De petites tailles, ils ne conviennent pas pour les grandes pièces. Mais vous pouvez reconvertir votre rouleau à patisserie, une bouteille en verre, un aérosol (vide). Le top étant de posséder une "Pasta Machine" dont le prix est d'environ 50 Euros.
- Les colles : pour coller sur des pâtes crues, la TLS. J'utilise une colle spéciale pierre et céramique pour coller des pierres, cailloux, verres, et une colle à bois pour le bois ou le papier, et cela marche très bien. Sur la pâte cuite, le mieux reste une colle époxy, à défaut une super-glue.
- Et bien évidemment, un chiffon, du sopalin
- Les vernis : permettent de finaliser votre ouvrage et fait ressortir les couleurs. Soyez prudents, tous les vernis acryliques ne conviennent pas. Le vernis Fimo est cher et n'existe qu'en version brillante. Le vernis Cernit existe en mat, brillant, satin. On utilise aussi le Klir (de Johnson) plus économique et qui produit un bel effet patiné sur certaines matières. A éviter le vernis à ongles qui à la longue érode la pâte. Le vernis Liquitex pour peinture acrylique convient. Le vernis s'applique au pinceau en fine couche sur la pâte cuite et refroidie.
Les accessoires superflus
- la mini-perceuse : pratique pour faire des trous parfaits, mais aussi pour poncer et polir.
- Les emporte-pièces : à chiner dans les boutiques de cuisine. Mais n'hésitez pas à recycler des couvercles, des bouchons de bouteilles etc. Permettent une meilleure découpe de la pâte.
- Des encres acryliques transparentes. Les meilleures sont les encres Pinata de la firme américaine Jacquard, mais on ne les trouve pas en France. Les colorex peuvent les remplacer.
- Des poudres métallisés ou mica : en France, vous ne trouverez que des poudres Fimo : or, bronze, nacre. Les poudres Pearl Ex (poudres mica existants dans tous les couleurs) ne sont pas commercialisées en France.
- Des peintures acryliques pour les pains, mais la TLS ne se colore qu'avec des peintures à l'huile. Inutile d'investir dans des marques haut de gamme, et n'acheter que des couleurs primaires, vous ferez vos mélanges vous-même.
- Poudre à embosser, papier de carrosserie pour poncer (toujours avec de l'eau savonneuse). Le ponçage permet d'ôter les traces de doigts et de gommer les petits défauts. Utilisez des papiers 400, 600 et 800. Rincez bien votre ouvrage et lustrer avec un chiffon doux.
- Paillettes, givre de noel, pour mélanger à la pâte.
- Des feuilles à texturer : on commence à en trouver en France, mais vous pouvez aussi texturer votre pâte avec la pointe d'une aiguille, un cutter, des tampons