A la découverte du graphisme et du symbolisme de quelques masques
Il n'est pas question ici de présenter tous les masques dogons recensés, mais de vous faire découvrir les plus emblématiques.
Gomintogo
Il s'agit d'un des plus anciens masques créé par les Dogons, probablement exécuté par les très jeunes hommes de la société des Masques l'awa. La figure est rectangulaire, percée de deux cavités oculaires et surmontée de deux palmes plates légèrement incurvées à l'avant. Dans certains masques ces palmes sont colorées en blanc et noir. Supposé figurer un animal cervidé, le gomintogo se rattache à un mythe très ancien. Un paysan tue un cerf qui avait ravagé toute sa récolte. Lui ayant coupé la tête, il encastra le crâne dans son autel de chasseur pour se mettre à l'abri des représailles du nyama, l'esprit du cerf. Mais cela ne suffit pas : son fils tomba gravement malade. Les devins conseillèrent alors au paysan de sculpter un masque de bois, auquel il fut offert un sacrifice.
Comme dans toute création de masque dogon, il s'agit de donner un support matériel à une force vitale (le nyama) de tout être vivant ayant trouvé la mort, pour éviter que celle-ci n'erre et venge.
On notera la conception quasi abstraite du masque. Les chants et danses associés permettent d'identifier le masque et son mythe.
Les masques d'antilopes, de gazelle, de lièvre, de bovidé et plus généralement d'animaux sont issus de légendes similaires.
Il n'est pas question ici de présenter tous les masques dogons recensés, mais de vous faire découvrir les plus emblématiques.
Gomintogo
Il s'agit d'un des plus anciens masques créé par les Dogons, probablement exécuté par les très jeunes hommes de la société des Masques l'awa. La figure est rectangulaire, percée de deux cavités oculaires et surmontée de deux palmes plates légèrement incurvées à l'avant. Dans certains masques ces palmes sont colorées en blanc et noir. Supposé figurer un animal cervidé, le gomintogo se rattache à un mythe très ancien. Un paysan tue un cerf qui avait ravagé toute sa récolte. Lui ayant coupé la tête, il encastra le crâne dans son autel de chasseur pour se mettre à l'abri des représailles du nyama, l'esprit du cerf. Mais cela ne suffit pas : son fils tomba gravement malade. Les devins conseillèrent alors au paysan de sculpter un masque de bois, auquel il fut offert un sacrifice.
Comme dans toute création de masque dogon, il s'agit de donner un support matériel à une force vitale (le nyama) de tout être vivant ayant trouvé la mort, pour éviter que celle-ci n'erre et venge.
On notera la conception quasi abstraite du masque. Les chants et danses associés permettent d'identifier le masque et son mythe.
Les masques d'antilopes, de gazelle, de lièvre, de bovidé et plus généralement d'animaux sont issus de légendes similaires.