

Masque en balsa.
1/ Nettoyer l'objet
Toujours nettoyer les objets à l'eau et au savon. Bien laisser sécher, afin d'ôter toute humidité dans un endroit sec.
2/ Décaper le bois
Le décapage du bois doit se faire en portant des gants en vinyle, et en respectant les précautions d'usage.
Recette de décapant maison
- 1 verre de lessive en poudre
- 1/2 verre de cristaux de soude
- 1/2 verre d'oxydrine Saint Marc
- 1/2 verre d'amoniaque
- à mélanger dans 2 litres d'eau bouillante
- Etaler et laisser agir de 10 à 15 mn, puis essuyer avec un chiffon ou racler à la spatule.
- A défaut utiliser les décapants du commerce, en respectant leur mode d'emploi.
Pour ôter de la peinture à la caséine
- 100 gr de farine
- 100 gr d'oxydrine
- 1 litre d'eau
- Porter à ébullition. Appliquer sur le bois peint, en essuyant.
Pour ôter de la cire
- nettoyer l'objet au white spirit
- puis le laisser tremper dans 100 gr de lessive Saint Marc pour un litre d'eau chaude. Laisser sécher 2 à 3 jours. Si l'objet présente des traces blanches, il faut recommencer l'opération.
Traiter le bois :
pour les bois anciens, traiter au Xylophène.
Blanchir le bois : nettoyer le bois à l’acide oxalique (sel d’oseille qui est très toxique, porter des gants). Puis appliquer au pinceau l’éclaircisseur du commerce en commençant par le produit A. Laisser agir 10 mn. Lorsque le bois noircit, appliquer le produit B au pinceau.
Nettoyer avec 1 cuil à café de vinaigre d’alcool pour 50 cl d’eau.
3/ Poncage
- il faut toujours poncer un objet en bois qui a été mouillé.
Enfin il faut toujours traiter les bois anciens contre les parasites (traitement au Xylophène).
La forme est l'expression du moi profond. W. Kandinsky
Comment graver le bois
- tenir le stylet comme un stylo
- la plupart des bois se gravent à la température juste en dessous de celle ou la pointe du stylet rougit. Les calebasses, le liege et le cuir nécessitent un température assez basse. Attention trop chaud, le stylet va brûler le bois et y laisser une trace jaune inesthétique.
- la pyrogravure est un art de la patience, il faut aller très lentement pour marquer le bois. Inutile d'appuyer, la pointe doit glisser sur le bois (d'où la nécessité d'un bon ponçage).
Les couleurs
- pour éclaircir un ton : baisser la température
- pour foncer un ton : travailler lentement pour permettre au bois de brûler
A vous de tester votre appareil et de vous amuser.
Les pannes
On nomme ainsi les pointes de l'appareil.
Le coin du chineur
La pyrogravure n'est pas un artisanat très répandu. Il n'y a pas beaucoup de sites internet et très peu d'ouvrages en français. Vous pouvez trouvez des ouvrages en anglais, à commander sur les sites spécialisés.
Des modèles ici
Des vidéos gratuites à télécharger là
Le contreplaqué (le bouleau est utilisé comme bois de placage) convient très bien, de même que les objets de cuisine en bois brut.
Le bois utilisé doit toujours être brut. Ne jamais utiliser de médium ou d'aggloméré : les émanations des colles chimiques sont dangereuses pour la santé.
Epicea, balsa, bouleau, érable, hêtre, bois fruitiers cerisier, chataignier, tilleul
L'alisier, un bois dur, blanc ou roussâtre, se pyrograve bien.
L'érable, très dur, se pyrograve bien.
Le buis, très dur, d'un beau jaune donne une jolie pyrogravure.
Le cerisier aux tons rosés se pyrograve sans difficulté.
Le chêne, à utiliser jeune car il durcit et se fend avec l'âge. Son veinage prononcé peut intervenir dans le décor.
Le contre-plaqué ordinaire se pyrograve très bien et permet tous les effets. Jouez avec l'effet de fumée obtenu en pyrogravant lentement. La chaleur pénétrant les fibres du bois autour de la pointe le roussit légèrement, donnant du moelleux à votre travail.
Le frêne présente des noeuds et des dessins capricieux et va du blanc nacré au mordoré.
Le hêtre se pyrograve bien mais risque de se fendre. C'est le bois blanc idéal pour les instruments de cuisine.
Le latté se pyrograve très bien et permet tous les effets.
Le liège se pyrograve très bien à faible température. Faites le dessin préliminaire au crayon gras ou à la craie.
Le marronnier commun, bois très blanc, mat et sans veinage est très facile à pyrograver.
Le peuplier, bois poreux et peu solide, se pyrograve facilement.
Le pin convient aux graphismes rustiques et irréguliers car son veinage important fait sauter la pointe sur les parties dures et le fait s'enfoncer dans les parties tendres.
Le sapin convient aux graphismes rustiques et irréguliers car son veinage important fait sauter la pointe sur les parties dures et le fait s'enfoncer dans les parties tendres.
Le sycomore, presque blanc ou gris, dur, au beau poli, se travaille bien mais on doit pyrograver lentement pour obtenir une empreinte bien marquée.
Ne se pyrogravent pas
L'acajou, le chêne, le pin, le frêne ne se pyrogravent pas.
- papier de verre, ainsi qu'une cale à poncer. Nécessaire pour poncer le bois et éliminer les petites erreurs en cours de travail.
- papier carbone. Il permet de reporter sur le bois un dessin, et est bien plus pratique que le papier calque.
- outil de dessin = crayon, gomme, règle etc.
Quels appareils choisir ?
Il est préférable d'utiliser les pyrograveurs dit à "fil souple" que les pyrograveurs en forme de fer à souder. En effet, on doit pouvoir tenir le stylet comme n'importe quel stylo, avec des précautions de sécurité liées à la fiabilité de l'appareil.
A éviter les appareils en forme de fer à souder : peu onéreux ils ne permettent pas un travail précis. De plus leur manche chauffe très vite et peut occasionner des brûlures.
Voici un appareil semi-professionnel, certes bien plus cher à l'achat mais qui vous permettra de régler de façon précise la température (jusqu'à 750°) et de travailler pendant plusieurs heures.