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4 mars 2017

Remèdes elfiques

Le miel féérique
Amassez une brassée de pétales de roses (rouges si possibles) et jettez les dans 1/2 litre d'eau bouillante. Laissez bouillir 10 bonnes minutes. Ecrasez le mélange au moulin (ou au mixer) et remettez le à bouillir pendant 10 autres minutes. Ajoutez 800 g de miel d'oranger et mélangez bien le tout. Versez le mélange dans des bocaux à confiture, ajoutez quelques pétales de rose et fermez les bocaux.

Ce miel des fées est à prendre en cas de : 
- mal de gorge
- refroidissement
- fatigue
- baisse du moral - langueur - spleen
- Selon le grimoire de Morgana

Potion du lutin

Faites infuser 50 g de fleurs d'oranger dans un litre d'eau. A défaut utilisez une bouteille d'eau de fleurs d'oranger.
Filtrez le liquide et ajoutez : 
6 cuillères à soupe de miel de lavande ou de pin
1 clou de girofle
1 bâton de cannelle
1 zeste d'orange
1 cuillère à soupe de rhum.

Versez cette potion dans un joli flacon et conservez à l'abri de la lumière.
Cette potion est à prendre le soir avant de se coucher pour trouver le sommeil et faire d'agréables rêves.

Breuvage contre les coups de froid
Battre un jaune d'oeuf dans un bol n et ajouter y sans cesser de remuer :
  • du lait chaud
  • 1 sachet de sucre vanillé
  • 1 à 2 cuillère à café de miel.
  • boire et aller se coucher bien couvert. On peut ajouter 1 cuil à soupe à la préparation. 
Contre l'indigestion
2 mesures d'eau
1 mesure de jus de citron
1 poignée (ou un sachet) de camomille1 étoile de badiane (ou d'anis)
Chauffez le mélange sans le faire bouillir durant 2mn puis retire du feu et couvrir. Laisser infuser 4 mn. Pour être efficace elle doit être bue chaude mais non brûlante.

Boisson des fées
Ramasser une bonne brassée de pétales de roses de toutes les couleurs, si possible, en choissisant les fleurs les plus parfumées. Fais les infuser dans 1/2 litre d'eau chaude et laisse-les reposer pendant 2 jours et 2 nuits. Passer l'infusion de rose pour enlever les pétales et verse la dans une jolie bouteille.
Ajouter 4 cuillères à soupe de miel, 1 sachet de sucre vanillé, un petit bâton de cannelle et quelques grains de coriandre et une cuillère à soupe de rhum. Fermer la bouteille et ranger à l'abri de la lumière.
Au bout de 5 jours servir comme remontant pour tous ceux qui sont victimes d'une petite faiblesse.
A défaut de l'eau de rose biologique fera l'affaire

Mode de préparation des plantes

En phytothérapie, il y a plusieurs modes de préparation des plantes, selon l'usage que l'on veut en faire. 

L'Infusion : On obtient une infusion, en plongeant une plante pendant une durée de 5 à 15 minutes (selon la plante) dans de l'eau bouillante dans un récipient couvert. Pour les fleurs, mettez les dans le fond d'un pot, et versez l'eau bouillante dessus. Avant d'être utilisée l'infusion doit être passée (c'est-à-dire filtrée à travers un morceau de gaze par exemple). 

La Décoction : On obtient une décoction, en faisant bouillir de façon prolongée, et à feu doux, une plante (avec un couvercle sur la casserole). Il faut mettre la plante dans l'eau encore froide, puis la faire bouillir entre 2 à 15 minutes (sachant que les écorces et les racines doivent bouillir plus longtemps que les feuilles et les tiges). Passez ensuite la décoction, avant de l'utiliser. 

La Macération : On obtient une macération, en laissant une plante dans un solvant (eau, vin, alcool ou huile) à froid pendant un temps assez long (de quelques heures à plusieurs jours, voire plusieurs semaines). La macération doit se faire dans un récipient à l'abri de l'air et de la lumière. Une fois le temps écoulé, il suffit de filtrer le mélange à travers un filtre papier, ou du coton hydrophile non tissé, et de stocker la macération obtenue dans un récipient bien bouché.

Les Extraits : Il existe différents types d'extraits. L'extrait fluide s'obtient en plongeant une plante dans une masse d'eau ou d'alcool égale à plusieurs fois la masse de plantes, puis en laissant s'évaporer jusqu'à ce que le poids du liquide soit égal à celui de la masse de plante initiale. L'extrait mou, est basé sur le même principe, sauf que l'on pousse l'évaporation jusqu'à ce que le produit ait la consistance du miel. Les autres intermédiaires entre ces deux niveaux d'évaporation sont appelés simplement extraits. 

L'Alcoolat et l'Alcoolature : On obtient une alcoolature en plongeant une plante fraîche, pendant un temps assez long (généralement 8 jours), dans une masse d'alcool à 90 ou 95 ° égale à celle de la plante. Pour des plantes très absorbantes, qui ne s'humectent pas bien avec l'alcool, il faudra augmenter la proportion d'alcool à 3 part d'alcool pour 2 de plantes, voire même pour certaines plantes 4 parts d'alcool pour 2 de plantes (soit deux fois plus d'alcool que de plantes). Faites attention dans ce cas à modifier la posologie en conséquence. Le mélange doit être remué de temps en temps, puis passé et filtré. L'alcoolature doit ensuite être stockée dans un flacon hermétique. Sachez que l'alcoolature se conserve peu de temps, et que 50 gouttes d'alcoolature correspondent à peu près à 1 g.
On obtient l'alcoolat en distillant de l'alcool sur une ou plusieurs plantes. 

La Teinture Alcoolique ou Alcoolé : On obtient une teinture alcoolique en faisant macérer dans l'alcool à 60° une plante, à raison de 5 parts d'alcool pour une part de plante. Recette ici et 

La Teinture : On obtient la teinture en laissant macérer des plantes dans de l'eau, de l'alcool à 60° ou de l'éther. 

L'Huile et l'Huile Essentielle : On obtient l'huile en laissant macérer à température douce (voire tiède) pendant 3 semaines, la moitié d'un bocal rempli de plantes fraîches ou sèches ou de racines broyées, dans de l'huile remplissant le reste du bocal. Remuez de temps en temps le mélange, puis décantez le tout, et mettez l'huile dans un flacon. L'huile rancit vite, il faut donc en faire peu à la fois, et en refaire souvent. Recettes ici
On obtient l'huile essentielle par distillation à la vapeur. Pour cela il faut un ballon, un alambic, et un récipient pour recueillir le distillat. Les plantes doivent être fraîches et propres, et coupées en petits morceaux, ou grossièrement broyées. Placez les dans le ballon avec une bonne quantité d'eau de source filtrée (généralement deux à trois fois le poids de plante). Le mélange dans le ballon doit être porté à ébullition, la vapeur entraine avec elle le principe actif volatile de la plante, elle se condense dans le serpentin de l'alambic, et s'écoule dans le récipient à la sortie. Généralement la densité de l'eau et celle du principe actif sont différentes, ce qui permet de les séparer facilement ensuite dans une ampoule à décanter, ou un vase à décantation (généralement l'essence surnage au dessus de l'eau, sauf pour l'huile d'amande douce). 

Le Sirop : On obtient du sirop simple en dissolvant à froid ou à chaud 180 g de sucre dans 100 g d'eau. On peut ensuite y ajouter des principes actifs selon les besoins. 

Le Cataplasme : La cataplasme s'obtient en broyant la plante fraîche, et en l'appliquant ensuite sur la zone à traiter. Afin d'éviter que le cataplasme n'adhère (entre autres sur une plaie), il vaut mieux appliquer celui-ci à travers un morceau de gaze. Les plantes doivent être parfaitement propres avant d'être broyées, et doivent même être trempées dans une solution antiseptique neutre si elles doivent être appliquées sur une plaie, et qu'elles ne sont pas elles mêmes antiseptiques. On peut aussi faire des cataplasmes chauds, en utilisant des plantes cuites. Dans ce cas faire attention de ne poser le cataplasme qu'une fois qu'il a atteint une température acceptable (afin d'éviter de brûler la personne). Une fois posé, le cataplasme doit être recouvert d'un linge, ou d'une bande si nécessaire.

La Poudre : La poudre s'obtient en pulvérisant une plante, soit au moulin à café, soit au mortier et au pilon, avec du gros sucre en guise de meule (attention de retirer la masse de sucre pour le calcul des doses). Vous pouvez faciliter la pulvérisation en passant la plante au four à feu très doux pendant quelques instants.

On trouve les plantes à utiliser sous forme de gélules de poudre ou d'extraits secs, plus puissants. Les principes actifs ont été extraits par un mélange eau/alcool. Il est conseillé de ne pas dépasser la dose de 1 g d'extrait sec par jour.
On les trouve également sous forme de teinture mère, qui est une macération des plantes fraiches dans l'alcool, la posologie varie de 50 à 100 gttes par jour pour un adulte, mais elle est déconseillée aux femmes enceintes et interdite aux enfants.
Et puis bien sur on trouve les plantes séchées à utiliser en tisane ou décoction. L'eau permet l'extraction des principes actifs. Ne pas dépasser un mélange de 3 à 4 plantes.
La législation impose que soit mentionné la partie de la plante utilisée (feuilles, fleurs, fruits, racines)

Les plantes utilisées pour soigner diverses maladies ou réguler l'organisme. Elles permettent de drainer l'organisme. Le phytothérapeute prescrira toujours un traitement de fond adapté à chaque personne pour renforcer ses défenses immunitaires et ensuite un traitement composé de plantes adaptées à la pathologie.

La gemmothérapie, soin au bourgeons de plantes
On utilise seulement certains organes de la plantes : bourgeons ou jeunes pousses, car ses organismes sont riches en acides aminés, en enzymes et principes actifs.
Mis à macérer dans un mélange d'eau, d'alcool et de glycérine (MG) il existe 2 types de dilutions :
- dilué à 1/10ème : vendu uniquement en pharmacie et sur prescription médicale, précisant la posologie
- non dilué au 1/10ème : macérât mère que l'on peut trouver en pharmacie et para-pharmacie.
Dans tous les cas, seul le médecin phytothérapeute doit vous prescrire les doses et les plantes adaptés à vos soucis de santé. Il utilisera la gemmothérapie pour prévenir les infections, drainer l'organisme et désintoxifier, réguler le système nerveux et renforcer le métabolisme.

Aromathéropie
Les plantes contiennent un pourcentage de molécules spécifiques qui sont concentrées dans les huiles essentielles, obtenues par la distillation à la vapeur d'eau.
Les huiles essentielles s'utilisent par voie cutanée, toujours diluées dans une huile végétale, en diffusion dans l'atmosphère ou par inhalation. L'usage par voie orale ne peut se faire que sur la prescription de l'aromathérapeute. Cet usage est interdit pour les enfants, les femmes enceintes ou allaitant, et dans tous les cas d'allergies.
Les dilutions sont également prescrites par le médecin. Toute fois, rappelons que pour un usage sur le visage la dilution ne devra pas dépasser 1% de la préparation totale, 5% pour le corps en cas d'usage ponctuel, 2% en cas de massage quotidien, sauf indications spécifiques.

Plantes anti-stress


Une petite revue des plantes qui vont vous apaiser. Mais avant les modes d'emploi

En général pour les tisanes
1 cuil à spe de plantes sèches finement hachées = 3gr
1 cuil à spe de plantes sèches entières ou broyées = 5 gr
On peut préparer la tisane pour la journée, elle se conserve 24h au frais. On la fera juste réchauffer. Les cures se font de 2 à 3 semaines, à raison de 1 à 2 tasses par jour

Infusion
Utilisée en cas de feuilles, fleurs, graines, plantes
On compte en général 1 cuil à spe pour une théière. On verse l'eau bouillante dans la théière et on fait infuser de 10 à 20 mn.

Décoction
Utilisée pour les tiges, bois, racines.
On fait bouillir de l'eau, on ajouter la ou les plantes, on refait bouillir et on laisse infuser de 10 à 15 mn.

Les plantes seront soit choisies bio, soit cultivées par vos soins et sans engrais chimique. Les huiles essentielles seront également choisies bio. Voir les précautions d'emploi des HE ici


Traitement général du stress
Infusion de 2 gr de rhodiole (tonique), de 2 gr de ginseng (ant-fatigue) ou 2 gr d'éleuthérocoque (surmenage) pour 250 ml d'eau à boire dans la journée.
Traitement pour une semaine, puis une tasse le matin pendant 3 à 4 semaines.
Contre indiqué pour les femmes enceintes ou allaitant, les enfants de - de 12 ans, ou les personnes présentant une hypertension chronique.

Tout m'agresse
Infusion relaxante
Préparer un mélange de  50 gr de passiflore, 50 gr de pavot de californie, 50 gr de mélisse. 1 cuil à spe de ce mélange pour 250 ml d'eau. Boire 2 à 3 tasses par jour en dehors des repas. Cure de 3 semaines.
Pour les enfants, seulement 2 gr du mélange.

Infusion douceur
Mélanger 50 gr de mélisse, 50 gr de passiflore, 50 gr d'aubépine. 1 cuil à spe de ce mélange pour 250 ml d'eau. Boire 2 à 6 tasses par jour hors des repas. Cure de 3 semaines renouvelables.

Infusion relaxante pour les enfants
Mélanger 40 gr de pavot de californie et 10 gr de mélisse. Faire infuser 1 cuil à café pour 100 ml d'eau, et faire boire au goûter et après le diner, sucré au miel.

Astuce : ajouter un peu de lavande ou de fleurs d'oranger à ces tisanes. Ce sont aussi des plantes relaxantes.

Mélange pour diffuseur d"huiles essentielles
120 gouttes de lavande fine + 60 gouttes de marjolaine à coquille + 10 gouttes d'ylang-ylang ou d'orange. Mettre de 20 à 40 gouttes du mélange dans le diffuseur, le soir.

Massage calmant
Pour 50 ml d'huile végétale (jojoba, macadamia ou sésame) : 20 gttes d'HE Ylang + 20 gouttes d'HE de marjolaine à coquilles + 50 gouttes de lavande fine + 10 gouttes de petit grain ou d'orange. Le soir, masser avec qq gouttes les poignets et la plante des pieds avant le coucher. Attention les huiles de petit-grain ou d'orange sont photosensibilisante.

Pour les enfants : on massera le dos avec qq gouttes du mélange suivant :  ml d'huile végétale de jojoba + 20 gouttes de lavande fine + 10 gouttes de bois de rose. Le soir au coucher.

Traiter l'anxiété
Déjà ne surcharger pas votre emploi du temps. Un imprévu risque de vous mettre dans tous vos états. Aussi réserver un peu de votre temps de travail pour l'imprévu, ce qui n'est hélas pas toujours possible.

Tisane
Mélanger 50 gr de chaque plante : passiflore, tilleul, pavot de californie.
Faire une infusion de 15 gr pour 500 ml d'eau. Ne pas faire infuser plus de 10 mn. Boire 4 tasses par jour hors de repas. Cure de 3 semaines.

Dans le diffuseur d'Huiles essentielles (HE)
On trouve des diffuseurs électriques petits et pouvant se transporter sur le lieu de travail. Préparer un mélange de 120 gouttes de lavande + 60 gouttes de bois de rose + 10 gouttes d'ylang + 10 gouttes d'orange. Diffuser 20 gouttes dans la journée lors d'un sentiment de stress, et le soir.
--> astuce : vous n'avez pas de diffuseur : quelques gouttes sur un mouchoir à respirer de temps en temps.

En massage
Pour 50 ml d'huile végétale : 20 gouttes d'HE d'Ylang (ou de petit grain, ou d'orange) + 40 gouttes d'HE de camomille romaine + 40 gouttes de lavande fine. Masser avec qq gouttes, les poignets et le soir au coucher masser pieds et mains.

Au secours je suis déprimé
Nous parlons ici d'un petit coup de blues, qui dure un peu, mais pas des maladies dépressives qui sont qualifiées de troubles bi-polaires et demandent l'intervention d'un médecin et d'un psychothérapeute ou psychiatre.

Par gélules - et mieux vaut un prescription médicale
- gélules de valériane (en tisane elle est imbuvable), en respectant le dosage indiqué sur la boite et par le pharmacien. A prendre plutôt au coucher.
- des gélules de millepertuis. Même recommandation. De plus le millepertuis est contre-indiqué pour les femmes enceintes et pour un certain nombre de pathologie. L'avis du médecin aromathérapeute s'impose.

Dans le diffuseur
Préparer un mélange de 120 gouttes de lavande fine + 60 gouttes d'HE de bergamote + 20 gouttes d'HE d'ylang-ylang. Diffuser de 20 à 40 gouttes dans la journée et le soir avant le coucher.

En massage
pour 50 ml d'HV (jojoba, sésame) : 20 gouttes d'HE de litsea + 20 gouttes d'HE d'Ylang + 60 gouttes de lavande fine. Se masser les poignées avec quelques gouttes dans la journée et plus longuement poignées et pieds le soir.

Tout m'énerve (irritabilité, agitation)
Infusion relaxante
Préparer un mélange de  50 gr de passiflore, 50 gr de pavot de californie, 50 gr de mélisse. 1 cuil à spe de ce mélange pour 250 ml d'eau. Boire 2 à 3 tasses par jour en dehors des repas. Cure de 2 semaines.

Infusion détente express
Préparer un mélange de  50 gr d'aubépine, 50 gr de tilleul, 50 gr de mélisse. 1 cuil à spe de ce mélange pour 250 ml d'eau. Boire 4 à 6 tasses par jour en dehors des repas. Cure de 2 semaines.

Dans le diffuseur
120 gouttes d'HE de lavande +30 gouttes de bois de rose + 60 gouttes de bergamote.
A diffuser 20 à 40 gouttes dans la journée et le soir

Massage
Pour 50 ml d'HV (jojoba, sésame) : 20 gttes d'HE marjolaine + 20 gouttes bois de rose + 30 gouttes de lavande + 30 gouttes de petit grain.

Insomnies
En cas de périodes d'insomnies passagères, voici quelques recettes qui ne créeront aucune dépendance chimique. Si les troubles persistent, consulter un médecin et si vous le pouver certains CHU étudient votre sommeil pour trouver les réponses les plus adaptées, sans passer par la chimie.
Tout ce qui est indiqué dans le traitement général du stress est à faire en cure de fond.

Tisane d'endomissement
Mélanger 50 gr de houblon + 50 gr de pavot de Californie + 50 gr de passiflore. Une cuil à soupe pour une tasse d'eau chaude au coucher. Associer des gélules de valériane.

Tisane stress d'examen
Mélanger 80 gr de pavot de Californie + 20 gr de tilleul + 50 gr de mélisse.
Une infusion de 5 à 6 gr pour 250 ml d'eau. Commencer le traitement 1 mois à 3 semaine avant l'examen, boire une tasse au coucher.

Dans le diffuseur
Préparer un mélange de 120 gouttes de lavande fine + 60 gouttes d'HE de bergamote + 20 gouttes d'HE d'ylang-ylang. Diffuser de 20 à 40 gouttes dans la journée et le soir avant le coucher.

En massage
pour 50 ml d'HV (jojoba, sésame) : 20 gouttes d'HE de litsea + 20 gouttes d'HE d'Ylang + 50 gouttes de lavande fine + 10 gouttes d'HE d'orange. Se masser les poignées avec quelques gouttes dans la journée et plus longuement poignées et pieds le soir.

Utilisation des plantes

Plantes sédatives

PlantesIndicationUtilisation
Anémone pusatileMigraines, règles douloureuses, spasmes gastro-intestinaux
Infusion 5 gr / l d’eau
3 tasses par jour
Camomille romaineMigraines, névralgies, lombalgies5 à 10 têtes /tasse eau bouillante
CimifugaAntispasmodique, crampes, règles douloureuses10 gouttes 3 fois/jour
Vigne blancheNévralgiesDemander conseil au médecin
GelsémiumAsthme, nevralgie du trijumeauTeinture mère. De 0,20 à 1 g jour
Lierre grimpant
Expectorant
Contre les cors et durillons (feuilles confites dans le vinaigre)
1 poignée de feuille sèche pour 1 l d’eau en décoction contre névrites.
MentheGastralgies, névralgies dentaires1 cuil à café /litre d’eau, 1 tasse trois fois par jour après les repas.
MélilotNévrites, douleurs rhumatismales, cicatrisation des plaies20 gr pour 100 gr d’eau en lotion ou en compresses chaudes.
MoutardeNevralgiesEn cataplasme : farine de moutarde et eau dont on imbibe 1 gaze, appication de 10 mn.
OriganAntispasmodique, antalgique articulaire
Infusion 1cc /tasse pendant les repas
En lotion chaude.
SerpoletGoutte, furoncles
1 cuil à café pour ¼ l eau en infusion le matin
en Compresse chaudes
Reine des prés
Arthrites en interne
Piqures ou brulures en externe
1 cuil à café de feuilles sèches plus 2 fleurs par tasse, 3 f/j
appliquer 1 feuille fraiche sur la plaie
Décoction de 2 poignées par l d’eau (1/4 d’h) en compresses chaudes pour les rhumatismes
VerveineDouleurs gastriques, migraines
1 cuil à café de plante coupé/tasse infusée 10 mn.
décoction de 10 mn d’une poignée par litre d’eau en compresse chaudes sur les contusions, entorses







Petits bobos, remèdes de grand-mère


Bobos
Remèdes
Articulations
Compresses de teinture d’arnica
Arnica 15 CH
Palpitations, nervosité
1 cuil à café de fleurs et sommités fleuries d’aubépine, infusée 5 mn 2 fois /jour
Crampes musculaires
QQ gouttes d’huile essentielles de lavande ou ravensare ou anis vert
Dents
Décoction de 5 clous de girofle dans ½ L eau en bains de bouche
Coton-tige imbibé d’HE de cade sur la dent malade
Entorses
Application en massage d’HE de bouleau giroflier : 10 gouttes de chaque + 10 gouttes d ‘HV arnica
Digestion difficile
1 cuil à café de graine de coriandre par tasse infusée 10 mn.
Maux de gorge
Garagisme : 1 tasse d’eau tiède + 1 goutte de chaque HE : eucalyptus, romarin, niaouli
Règles douloureuses
10 grammes de fleurs de lotier infusées 10 mn dans une tasse d’eau, 2 fois par jour. Ne pas    dépasser cette dose
Huile essentielles d’armoise blanche
Harpagophytum en gélules
Nevralgies
HE d’arnica, milpertuis, giroflier, cajetput ou lavande : 10 gouttes pour 10 gouttes de HV de millpertuis
Piqures d’insectes
Frotter avec persil, feuilles de plantain, poireau


Reins
Boire toute la journée une décoction de racines d’asperges à raison de 50 grammes par litres, en décotion de 10 minutes
Rhumatismes
Teinture d’arnica
Décoction d’aubier de tilleul 1 cuil à sp de plantes fraiches par tasse infusé 5 mn.
Maux de tête
HE de lavande, romarin
Torticolis
Massage avec HE de menthe poivrée et de romarin dans HV calendula
Maux de ventre
1 cc d’anis vert par tasse infusé 5 mn après chaque repas en cas de digestion difficile
HE de basilic, cumin ou gaulthérie en massage dans HV jojoba.
Diarrhées
En cas de tourista : de façons préventive, faire bouillir, cuire et peler les aliments. Boire 2 l d’eau par jour avec qq goutes HE citron. Se laver les dents avec eau minérale, éviter le lait.
3 granules de China 7 ch ½ h avant les repas pendant 10 jours à titre préventif
Podophyllum 9 Ch, 5 granules en alternance avec China 9Ch
5 granules toutes les 2 h d’arsenicum Album 15 ch en cas d’intoxication
Argile, charbon végétal et probiotiques.
Mal des transports
Dramanine pour avion ou bateau
Cooculus indicus 5 ch : 5 granules la veille du départ, 3 avant de partir, et 3 en cours de route +Tabacum composé en cas de besoin d’air frais
Ou Actaea racemosa 5 ch en cas de claustrophobie (5 granules la veille puis 3 et 3)
Gingembre confit contre les nausées ou 2 capsules de gingembre 500 mg ½ avant le départ, à renouveler en cas de nausées
Coup de chaleur
Aller à l’ombre, désserer les vêtements, compresses fraiches sur nuque, visage, poitrine
Glonoium 4 chn Belladona 4 ch et lachesis 5 ch : 5 granules en alternance à ¼ d’h d’intervalle, puis toutes les 2 heures
En cas de fatigue : 3 granules de Natrum carbonicum 5 Ch et 3 de gelsémium 5 ch
Coup de soleil
Pour soulager : rondelle de citron ou de pomme de terre sur la peau brulée
Homéplasmine
Nicobion 500 1 comprimé 2 f/j.
Pour prévenir : 3 granules de myristica 4 ch avant l’exposition et 2 foiq /j pendant 5 jours avant de partir

Cueillette du jardin

Bourrache : avec une saveur proche du concombre, la bourrache était cultivée il y a encore 2 siècles. Les jeunes pousses, riches en vitamine C, mais aussi en potassium, calcium et manganèse, tanins et saponines, se dégustent en salade avec des tomates par ex. On peut l'utiliser pour des soupes. Ses feuilles sont délicieuses en tempura.


Chénopode : de la famille de l'épinard, ses jeunes feuilles se consomment comme lui, avec une saveur plus fine. Très riche en vitamine C, calcium, magnésium, et fer, elle contient aussi 4% de protéines. La quinoa est une variété de chénopode. Ne pas confondre avec l'ambroisine ou le thé du mexique à l'odeur de citronnelle qui n'est pas comestible.

Consoude
Ne pas confondre avec la toxique digitale. Elle aime les endroits humides et on la trouve plus facilement dans l'ouest. Ses jeunes poussent se consomment comme des asperges, les jeunes feuilles crues en salade, et les feuilles plus larges se cuisinent comme l'épinard. Riche en minéraux, sa racine est utilisée par la médecine.


Coquelicot
Vous en trouverez facilement au printemps. On consomme les jeunes feuilles en salade ou dans un potage. Les graines grillées peuvent servir d'épices à la saveur de noisette. Les fleurs font des jolis sirops ou des infusions aux vertus émollientes et sédatives. Dans ce cas, on compte 1 cuil à café de pétales séchés par tasse.

Laiteron potager
De novembre à avril, vous pouvez le consommer, il se cuisine aussi bien en salade qu'en gratins. Vous pouvez le cultiver dans votre jardin. On lui reconnait des propriétés émollientes et adoucissantes.





Lampsane
On la trouve un peu partout sauf sur le pourtour méditérranéen. Proche du pissenlit ou de la chicorée, elle ressemble à la roquette, mais son petit gout de chou fera la différence. En salade avec d'autres plantes. Les feuilles plus âgées, rentre dans la composition de soupes. Ne pas confondre avec le séneçon dont les feuilles sont dentelées et à la saveur âcre et toxique. Ne pas consommer les fleurs ou rosettes.

Mâche sauvage ou doucette
Légume hivernal, qui se consomme cru, la mâche contient 2 fois plus de vitamine C que le citron, mais aussi du carotène, du phosphore, calcium, fer et des protéines.



Mauve
les jeunes feuilles se consomment en salade, les boutons floraux sont conservés dans du vinaigre pour former un condiment. Elle contient de la provitamine 1, des vitamines B,C, et des mucilages. Une tisane de mauve est calmante en cas de toux.



Mouron des oiseaux.
Ne pas confondre avec le mouron rouge qui a des fleurs rouges et qui est toxique. Le mouron blanc a une saveur très douce, pour adoucir l'oseille par exemple ou les plantes acides. En potage, en salade, on le trouve toute l'année. Il apporte de la vitamine C. Ses feuilles hachées sur une plaie favorisent la cicatrisation. Une infusion de feuilles est diurétique et purifiante.



L'ortie
L'ortie se trouve partout. On la cuisine en salade, en potage, en quiche. Elle perd son piquant à la cuisson. Riche en vitamine C, calcium, potassium, fer, phosphore. Les feuilles séchées contiennent jusqu'à 20% de protéines





Le lamier ou ortie blanche
Cette fausse ortie ne pique pas, mais qui s'utilise comme l'ortie. Son goût est moins puissant. On fait des tisanes et des sirops avec ses fleurs.







Les oseilles
La petite oseille : oseillette est petite, d'aspect rougeâtre. Elle se consomme avec modération car elle contient de l'oxyde oxalique, irritant. On peut la consommer crue en herbes aromatiques sur une salade.
La grande oseille : présente toute l'année dans les jardins et pelouses, on la consomme en soupe, dans des sauces. Toutefois ne pas abuser de sa consommation, elle est riche en oxalate, un acide qui n'est pas synthétisé par l'organisme. A déconseiller aux arthritiques, et aux insuffisants rénaux et hépatiques. Pour les autres, un plat par semaine est suffisant.
Les patiences : en soupes, en salades, elle sont riches en fer, et contiennent beaucoup moins d'oxalate que les oseilles.

L'oxalis des jardin
très envahissante, l'oxalis ressemble à un trèfle. Ses fleurs sont roses parfois jaunes. Très acide, on la consommera avec modération, en herbe aromatique pour son petit goût rafraichissant. Pas d'abus, comme l'oseille, elle est riche en oxalate.


Le pissenlit
Il en existe plus de 1000 variétés. Cette ancienne plante sauvage est très facile à cultiver. Riche en vitamine C et A, c'est un grand dépuratif. Consommé en salade mais aussi cuit, il est délicieux.




Le pourpier potager
Riche en vitamine C, B1, B12, et en carotène, on le cultive dans le jardin ou on le glane dans les champs. Il se consomme en salade, mais aussi cuit. Il a aussi des vertus calmantes.



La pulmonaire
Elle fleurit au tout début du printemps et c'est une plante des sous-bois. On utilise ses jeunes feuilles crues, en salade. Les feuilles plus âgées font des potages, mais aussi des farces aux herbes. Riche en vitamine C, calcium, phosphore et magnésium, elle apporte aussi des tanins, des mucilages, et un peu d'acide silicique.

La renouée bistorte
On la trouvera près des ruisseaux et dans les endroits humides. On la cuisine comme l'épinard. Riche en tanins, et un peu amère, elle est astringente.




La renouée des oiseaux
Très abondante, elle pousse partout. On la récolte au mois d'octobre, et on consomme ces jeunes pousses en salade. Plus âgée ces feuilles sont plus amères et peu tendres.




Le silène enflé.
Il pousse dans les pelouses non tondues, dans les sous-bois clairs. Il aime les sols calcaires. On ne consomme que les jeunes pousses en salade ou en légume. Après, elles deviennent dures et amères. Sec il fait des sifflets pour les enfants

Cueillettes des talus

Déjà notons que certaines plantes ne sont pas comestibles et même toxiques
- Arum tacheté (ne pas confondre avec l'oseille sauvage)
- Ancolie, Cytise, digitale (la touffe de fleurs jaunes peut ressembler à une consoude)
- euphorbes, fusain d'europe, grande ciguë, petite ciguë, renoncules diverses (bouton d'or par ex)
- clématites, fougère aigle, fragon petit houx, houblon (hors jeunes pousses), morelle, tamier ou repounchou sont également toxiques.

Ne jamais cueillir ou consommer une plante qu'on n'identifie pas ou dont on ignore les propriétés.

Herbier de A à G
Acacia : les fleurs, récoltées au mois de mai sont délicieuses en beignet. On peut faire une agréable tisane, du sirop, une liqueur. Jeunes on peut en parsemer les salades.

Angelique des bois : tiges et feuilles se récoltent avant la floraison, quand elles sont tendre au toucher. Les jeunes pousses et les feuilles tendres agrémentent potages et salades. Les tiges confites sont un pur régal pour les gourmands. Enfin les graines sont une épice que l'on retrouve aussi bien dans le pain d'épices que dans des liqueurs type charteuse, gentiane. Vous la trouverez sur les talus.


Armoise : de nombreuses variétés (estragon, absinthe et génépi en sont), elle est connue pour ses propriétés diurétiques, toniques et vermifuge. Les jeunes pousses récoltées avant floraison parfumeront vos plats. Mais attention à ne pas en surconsommer (pas plus de 60 gr par jour et par personne pour un adulte), elle peut être toxique et aborptive.


Aubépine : en infusion de fleurs pour des tisanes relaxantes, mais aussi dans des patisseries ou ajoutées à une compote de fruits. Les fleurs se récoltent au printemps, elles seront séchées à l'ombre dans un endroit bien aéré.
Les fruits où cenelles sont riches en vitamine C. Ils se récoltent à l'automne.

Bardane
Bisanuelle, elle se trouve assez facilement. On utilise sa racine et les jeunes tiges (récolte juste avant la floraison). Les tiges se cuisinent comme des blettes. Les feuilles écrasées feront des cataplasmes cicatrisant. La racine peut s'utiliser comme une crudité.

Eglantier : le fruit rouge nommé cynorrhodon ou gratte-cul est riche en vitamine c. Les fleurs sont utilisées pour des tisanes ou des confitures. Les fruits servent pour sirop, vins, thés. Ils se ceuillent après une première gélée, en octobre.

Fenouil sauvage
On le trouvera facilement en Provence, ou près de vignes. Les jeunes pousses en salade, les graines en épice anisée, les feuilles pour cuire du poisson. Riche en vitamine A, B et C, il est digestif.


Frêne : à partir de fin mai, on récolte les feuilles que l'on fait sécher et que l'on conserve dans un sac en papier. Les jeunes pousses sont délicieuses en salade. Les feuilles font des tisanes dépuratives facilitant l'élimination des toxines.


Genévrier : on le trouvera plus facilement dans le sud et dans les Causses. Les baies sont récoltés à maturité, avec une belle couleur bleutée (il faut s'armer de patience et de gants en raison du feuillage piquant. Les brindilles parfumeront les bbq, et les baies sont des épices qui rentrent dans la confection d'alcool

Néflier : les fruits de cet arbuste, pouvant tout de même atteindre les 6 m de haut sont toniques, et font de délicieuses compotes. Il faut ramasser les fruits à l'automne, mais ils ne sont consommables qu'après blettissement (et non pourrissement). Vous les conserverez dans des cagettes en bois, sous abri, dans un lieu frais. Pour accélérer leur maturation et les consommer, vous pouvez les congeler.

Noisetier
Ramasser des noisettes se fait de fin août à début septembre. Vous les stockerez dans un endroit sec et aéré. 100 gr de noisettes entières équivalent à 20 belles noisettes ou 40-45 gr de noisettes décortiquées ou à 6 cuil à spe de poudre de noisettes.

Onagre
La racine d'onagre doit être récoltée avant la floraison. Elle se consomme crue ou cuite. Les feuilles peuvent se consommer comme des épinards, mais toujours avec d'autres légumes (un mélange de blettes/onagre par ex). Consommée en excès, elle peut être irritante. On extrait des graines une huile cosmétique anti-âge.

Origan
Cette marjolaine sauvage se trouvera facilement dans le sud-est de la France. On cueille des bouquets en juillet, que l'on fait sécher la tête en bas dans un endroit sec et ventilé. On la stocke dans des sacs en papier. Herbe aromatique, l'origan favorise la digestion des légumineuses comme les pois ou les fèves.

Prunellier
Ce prunier sauvage sonne des fruits noirs à bleutés, riches en vitamine C et B, en provitamine A et en calcium, potassium, magnésium.
Les fleurs sont récoltées en février-mars, puis séchées pour des tisanes dépuratives. Les fruits se récoltent à l'automne, d'octobre à novembre. On en fait des vins, des liqueurs, des tartes. Mais pas d'excès de consommation, à haute dose elles sont très laxatives.

Ronce (mures et framboises sauvages)
Ce petit arbrisseau a longtemps été traqué comme une mauvaise herbe. Pourtant ses fruits sont riches en vitamines B et C, mais aussi en provitamine A, en fer, calcium, magnésium, potassium, cuivre et manganèse. Un vrai atout santé.
Avec les feuilles on fait des tisanes revitalisantes. Les mures se récoltent bien noires.

Sorbier
Les petits fruits jaune-brun en forme de poire nommés sorbes ou cormes servent à faire des compotes, des sirops. On les cueille de fin août à début septembre.

Sureau noir
Les fleurs séchées feront des boissons pétillantes. Les fruits récoltés à maturité (et surtout pas verts) feront des délicieuses compotes. Surtout ne pas cueillir les fleurs et fruits du sureau hièble, qui sont vomitives.

Cueillette

Matériel
Emporter avec vous des sacs en papiers de différentes tailles, un petit sécateur, une petite pioche pour dégager les racines, une paire de gants de jardin pour les orties, un couteau.

Zone de cueillette
Eviter les abords de route et des champs cultivés (pesticides), les prés paturés, les lieux de promenade des chiens.
Il est parfois bon de se renseigner sur la zone. Notamment en montagne, où certains animaux sauvages ont leurs petites habitudes.

Une cueillette propre
Inutile de cueillir plus qu'il ne vous faut, cela va de soi.
Préférer des jeunes pousses.
Ne pas cueillir une espèce que vous ne connaissez pas, tout comme des champignons inconnus. Un dictionnaire des plantes peut être fort utile.

Conservation
- les plantes à consommer en cuisine le seront le jour même, ou le lendemain, conservées au réfrigérateur, dans un torchon.
-  pour les tisanes, faire sécher les plantes au soleil ou dans un endroit sec. Les poser à plat sur un torchon propre, et les recouvrir d'un autre torchon (pour éviter  la lumière). Une fois sèches, vous les rangerez dans des sachets en papiers opaques, avec une étiquette mentionnant le nom de la plante et la date. Ne jamais garder des plantes séchées plus d'un an.
- pour vos tisanes, préférez de l'eau de source. Plonger les plantes à froid et faire bouillir 10 mn. Pour les fleurs, retirer après l'ébullition et laisser infuser 10 mn.

Ne jamais consommer une plante dont vous ignorez l'origine et les propriétés.

Bibliographie
Le guide des bonnes herbes de Pierre Leutaghi - Actes Sud
Le tour du monde d'un botaniste gourmand - Francois Couplan - Plon
Sauvages et médicinales - Marie-Claude Paume - Edisud
Les plantes qui guérissent - Sophie Lacoste - Mosaïque et santé.
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Voilà des plantes qui poussent partout, qui ne coutent rien mais qui peuvent faire beaucoup.

Le plantain
Le plantain lancéolé : feuilles larges et allongées en rosette et fleurs blanches.
Le plantain majeur : feuilles larges et arrondie, épis floraux.
On le trouve facilement, toute l'année, partout.

En remède
En tisane, il sera bon pour ses valeurs digestives et contre la toux.
Une feuille écrasée et frottée contre une piqûre d'insectes ou d'ortie appaise. De même pour les ampoules (frotter le pied et laisser agir 1 h)
Une tisane refroidie en compresse pour les yeux soigne la conjonctivite et apaise les yeux fatigués par le travail sur écran

En cuisine
- son petit gout amer relèvera des salades vertes (des jeunes feuilles utilisées comme une fine herbe)
- les plus audacieux cuisineront les feuilles comme de épinards.

Le pissenlit
On le trouve aussi assez facilement. Les abeilles butinent souvent des fleurs de pissenlit.

Remèdes
On utilise les racines,lavées et  séchées (au soleil ou à four préchauffé à 100° puis éteint.
Une tisane d'1 cuil à sp de racines dans 1/4 l d'eau (ébullition 10 mn) sera digestive et diurétique, mais en douceur.

En cuisine
En salade, les feuilles de pissenlit sont riches en vitamines A, B1, B2, C, en fer, en magnésium et manganèse. Les feuilles tendres seront mélangées avec de la mâche par ex. Les fleurs parsèmeront des crudités.

L'ortie
Une malaimée en raison du coté urticant de ses feuilles. L'ortie qui pousse aussi partout permet la fertilisation facile des sols. Toutefois, sa faculté de concentrer des métaux lourds et des pesticides vous incitera a cueillir des jeunes sommités, dans lieux surs.

Remède
Riche en protéines, en vitamines A, E, C, , du fer, des acides aminés rares.elle est adaptogène. Elle améliore la résistance au stress et augmente les défenses immunitaires.
On la fait sécher à l'abri de la lumière (port de gants de jardin pour sa manipulation).
Une tisane de 2 cuil à spe de plantes sèches purifié le sang et régénère la peau, régule l'organisme en cure de 15 jours.
En revanche, les personnes prenant des médicaments AVK (les fluidifiants sanguins) l'éviteront, l'ortie contient de la vitamine K.

En cuisine
La célèbre soupe d'ortie ne doit pas faire oublier qu'on peut utiliser l'ortie dans une quiche aux légumes.
Pistou d'ortie : faire revenir 1 échalote dans un peu d'huile d'olive avec un peu de cannelle. Ajouter 1 poignée d'ortie, et faire cuire 5 mn. Passer dans un robot avec une cuil à soupe de purée d'amandes ou de sésame. En tartine sur du pain grillé ou en pesto sur les pâtes ou les légumes.

La pâquerette
Elle aime les sols pauvres, les bords de chemin. On la trouve partout.

Remèdes
Elle contient de l'acide salicylique et est donc calmante. Elle est aussi diurétique.
Une tisane de jeunes fleurs aura un effet calmant et légèrement laxatif.
Une tisane de fleurs (1 cuil à sp pour un bol) sucrée au miel sera sudorifique (rhumes).

Macérat
Tasser des fleurs séchées dans un petit pot stérilisé. Recouvrez d'une huile végétale type jojoba, sésame ou macadamia. Laisser 2 mois en macération dans un endroit frais et sombre, en remuant le pot de temps en temps (ou méthode à chaud ici).
Filtrer, et conditionner dans de petites bouteilles en verre brun avec de la vitamine E.
On l'utilise pour ses effets raffermissants, en soin tenseur du buste. On peut l'utiliser sur le visage humidifié avec un hydrolat d'achillée millefeuille ou de carotte.

En cuisine
On peut rajouter qq feuilles dans la soupe de légumes.
Quelques fleurs parsemées sur les crudités et salade apporteront une touche colorée. Finement hachée, elle apportera une touche supplémentaire de vitamines.