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8 juil. 2010

Mursi



En Ethiopie, sur les bords de la rivière Omo, vous pouvez croiser des Mursis, tribu nomade. S'ils commencent à s'ouvrir au monde, les Mursis vivent encore selon leurs rites ancestraux, et sont en conflits avec les autres ethnies qui peuplent le sud ouest du pays : vol de bétails, ou de femmes.

C'est aussi le seul peuple d'Afrique où les femmes portent un plateau labial,  le labret, disque plat d'argile inséré dans la lèvre inférieure. Si il est considéré par certaines ONG comme mutilation du corps, il reste un critère de beauté pour ce peuple. Vers 10 ans, on retire les incisives aux fillettes et la lèvre est percée. Au fil des ans, des disques de plus en plus grand sont posés.  Plus le plateau est grand, plus la femme est de condition sociale importante, et sa dot en tête de bétails est gravée sur le plateau.
Toutefois, la coutume du port du plateau est de moins en moins fréquente, les jeunes mursis préférant les jeans et les baskets.


Les Mursis se percent aussi les lobes de façons spectaculaire pour allonger celui-ci, et pratiquent des scarifications sur le corps. Leur peinture corporelles (craies et argiles) sont aussi réputées, lors des cérémonies rituelles.


Très attachés à leur clan, les Mursis ont plus de mal avec les touristes, n'aimant pas être considérés comme des objets de curiosité. Même si ils ont bien compris l'intéret des retombées financières du tourisme, ce peuple tend surtout à protéger son mode de vie et vivre dans un environnement hostile. Les mouches tsé-tsé, les crues de la rivière Omo, les périodes de sécheresse rendent la vie quotidienne difficile pour ce peuple réputé belliqueux.

5 juil. 2010

Massai

De plus en plus réduit le territoire massaï ?
Dans un climat chaud et sec, entre Tanzanie et Kenya, ce peuple d'éleveurs voit ses terres se réduire et sa population migre vers les grandes villes.
Les terres massaï ont été transformées en réserves et parcs nationaux par le Kenya, plus profitables au tourisme. De plus, pour éviter les flux migratoires non contrôlables entre les états, les massaï ont été contraints de se regrouper en village, et abandonnent l'élevage pour l'agriculture. Des villages en dur si construisent, et les anciennes huttes qui étaient brulées lors de chaque départ disparaissent ou ne survivent que pour le plaisir des touristes, tout comme les cérémonies traditionnelles où hommes et femmes revêtent d'imposantes parures.

On disait de ce peuple, originaire du soudan, parlant sa propre langue, le maa, qu'il ne se nourrissait que de lait mélangé au sang des animaux. Chaque famille possède une dizaine de bovins qui sont sacrés. Dans la religion traditionnelle, le Dieu créateur Enkaï a donné aux massaï le bétail. On dit qu'il se manifeste à travers les nuages et la pluie et est marié à la Lune, la déesse Olapa. Pour d'autres tribus proches des massaï, Enkaï vit retiré au sommet du mont Kenya, loin des affaires des hommes.