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17 févr. 2010

Vaudou, les rites en Amérique latine


Très nombreux sont les cultes issus de la religion yoruba au Brésil. On les regroupe sous le mot de candomblés, mais ils ont chacun leur spécificité. Rappelons que le culte yoruba vénère les orishas, les esprits, et que selon les régions, tel ou tel esprit est mis en avant.

Historiquement beaucoup de yorubas ont été déportés au Brésil et ils ont pu dans un premier temps continuer à pratiquer leur culte. Mais les épidémies de peste vont entraîner un déplacement des esclaves vers les régions de Rio et de Sao Paulo, où les yorubas vont retrouver des bakongos. Si les yorubas déportés venaient d'une société structurée, fortement marquée par sa religion et par son sentiment d'appartenance à son ethnie, les bantous sont plus un groupe linguisitique, sans réel panthéon.

Les saints catholiques ont servi de paravent aux divinités africaines. Si les colons avaient cherché à métisser leurs esclaves pour attiser les haines ancestrales et donc mieux les contrôler, l'Eglise, qui cherche à évangéliser et regroupe pas langues les esclaves.
Le terme candomblé est le nom donné par les Portuguais aux danses africaines, qu'ils trouvaient folkloriques. Mais c'est un terme générique, qui a donné lieu à de très nombreux courants religieux.

Le candomblé orixa

On va donc retrouver pour la langue yoruba le culte des orixas, mot portuguais pour orishas, et une permutation des esprits originels : Exun par exemple, le Dieu créateur des yorubas devient un messager entre les esprits et les hommes. Ogun est assimilé à Saint-Antoine. A chaque orixa correpond un saint cathlique et une couleur, que l'on retrouvera dans les costumes traditionnels.
Le candomblé Fon
La religion originelle des fons a pu survivre un certain temps au Brésil, avant de se retrouver métissée au début du 20ième siècle avec le chamanisme indien. D'autres croyances en sont issues, comme la Macumba et l'Umbanda.

Le candomblé Cabocle
Il est né dans la région peuplée d'indigènes, le Catimbo. C'est la rencontre entre les esprits des amérindiens et des bantous qui a donné ce courant qui lui-même s'est transformé. Dans le candomblé cabocle, les 2 communautés ont gardé chacune leurs esprits, qui sont honorés tour à tour. La pratique de la transe, après absorption de substances hallucinogènes se répand également dans la populaton noire.
La macumba est une évolution du candomblé, qui va métisser les esprits indiens et africains. En revanche, elle intègre la sorcellerie et le sacrifice d'animaux.
L'umbanda, dernière évolution de la fusion entre amérindiens et africains va se dégager du coté magique de la macumba pour devenir une religion à part entière.
à suivre dans un prochain article...