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24 févr. 2010

Le cadrage




Le cadrage est la première esquisse du dessin. Il indique l’emplacement dans la page et ses proportions. Il permet d’analyser les éléments clés de la composition et de définir une hiérarchie visuelle des diverses parties du dessin.

Il s’agit de poser les lignes directrices du sujet, significatives pour en restituer la dynamique.

Le début d’un dessin est souvent la clé de sa réussite. Les premières lignes lui donnent sa structure, et dictent la forme et l’échelle. Le cadrage permet des choix.

Il permet de saisir l’essentiel pour travailler du général au particulier et identifie les éléments indispensables pour créer la ressemblance.

Il faut construire minutieusement le cadrage, d’un trait léger. C’est l’armature du dessin en quelques sortes.

Les droites : elles permettent de simplifier les formes complexes et pour saisir les directions générales. Il vaut mieux chercher la ligne directrice de la silhouette que chercher à dessiner le contour de la silhouette. Le contour est arbitraire : il n’indique que la ligne où la silhouette se détache de l’arrière plan. La ligne de direction intérieure relève les éléments structurels essentiels.

En premier lieu, il faut repérer les lignes directrices. Il faut travailler par masses et formes géométriques, puis affiner chaque masse en travaillant les détails.

Le cadrage est donc une étape de schématisation. D’une part, en saisissant à grand trait la ressemblance (si le cadrage ne ressemble pas au modèle choisi, le dessin sera faux), d’autre part de donner une direction au dessin. Il permet à l’artiste de recomposer le sujet, de le re concevoir. Le dessin est de nature abstraite.

Techniquement

Sur votre feuille de dessin, tracer une ligne en bas puis en haut. Tracer une verticale et un point pour réaliser une échelle.

Tracer ensuite les lignes directrices (l’axe d’un visage, l’axe d’un corps).

La prise de mesures

Elle permet d'éviter les erreurs de proportions.

En général on se sert d’une aiguille à tricoter ou une brochette en bois, ou du crayon. On prend la mesure de la tête par ex. Puis on compare à une autre zone. On reporte sur son dessin les mêmes échelles.

La mesure de l’œil :

  • L’artiste est debout, et se déplace (se reculer par rapport au sujet) pour juger des bons rapports de proportions.
  • Il faut que le dessin soit de la même taille que le sujet.
  • Permet une précision
  • Permet aussi d’aborder les masses et les valeurs

La mesure comparative :

  • situe les proportions d’une zone par rapport à une autre
  • on évalue la longueur et la largeur d’un objet par rapport à un autre pour déterminer le rapport de leurs tailles relatives
  • ex : si la distance du menton au nombril à une hauteur de 2 têtes, il vérifie que son dessin a les mêmes proportions.
  • Efficace pour les grandes masses

La mesure relationnelle :

  • Entrelace les formes et garantit que toutes les parties du dessin sont structurellement reliées les unes aux autres.
  • Il s’agit de relier les points critiques entre eux. Par exemple, à partir d’un œil, relier le nez par des droites et des horizontales à partir de l’oreille.
  • Cette méthode a été élaborée par L. De Vinci. Mais elle demande des connaissances théoriques en anatomie et en technique du portrait.
  • Elle permet aussi de voir les lignes cachées, la structure du sujet.
  • Elle permet toutefois de vérifier la justesse du dessin.

Il est utile de combiner plusieurs méthodes de prises de mesure (notamment comparative et relationnelle).

Il est intéressant avant de continuer le dessin de l’examiner : de loin, de près, dans un miroir (le miroir amplifie les erreurs), de le montrer à des amis, et de le mettre de coté si on bloque, quitte à le reprendre plus tard.