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25 févr. 2010

Masquarade


C’est l’heure ou j’hésite encore entre la vodka, l’aspirine et le sommeil. L’heure où le stylo s’oublie sur une feuille vierge, mais pour écrire quoi et à qui ? Dans la dérive des mots, je trouverai bien un chemin.

C’est l’heure où plus rien n’a d’importance. Toujours ce même disque usé, cette voix rayée qui traîne les mêmes love songs. Totale impudeur. Un monde qui me laisse à la porte d’entrée.

J’aimerais que tu sois là. Après tout, tu combles le vide des pages.

Le bonheur c’est p’être pas si compliqué : Rester sous la couette, fumer quelques cigarettes, se dire qu’il fait beau, qu’on aurait du sortir, tous ces trucs qu’on fera un jour, sans doute, sûrement, ou jamais. Le bonheur c’est pas plus compliqué qu’une boite d’allumette, ça s’enflamme, se consume, et on recommence jusqu’à la fin du paquet.

Aujourd’hui j’ai acheté un parapluie rouge, parce qu’il était joli. Ca fait chic un parapluie rouge. J’ai l’air de quelqu’un. C’est important d’avoir l’air.

C’est la même chose que toi et moi finalement. Mais c’est plus voyant, un parapluie rouge, et quitte à jouer les petits chaperons, les gouttes de pluie-loup c’est pas bien méchant.