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17 févr. 2010

Quelques techniques de dessin





Le dessin ne se limite pas au crayon, à la plume ou au feutre.
Voici quelques idées pour varier vos créations.
Le pochoir
Cette technique consiste à découper des formes dans des feuilles de papier ou de carton.
On remplit les formes à l’encre ou à la peinture. Pour cela, utilisez un pinceau court et rond à poils durs. On peut aussi vaporiser de l’encre ou de l’aquarelle, ou utiliser l’aérographe.
Les formes peuvent se démultiplier et se reproduire. L’intérêt est de pouvoir jouer sur la composition, la couleur.
Cette technique est utilisée en architecture, ou pour reproduire des formes complexes.
Artistiquement, il est conseiller de varier les matériaux pour créer des textures différentes. Ainsi ne pas hésiter à mélanger fusain, encres, pastels secs ou gras.
La pointe d’argent
Très répandue à la fin du Moyen-Age, la pointe d’argent donne un effet particulier au dessin.
La feuille de papier doit être apprêtée au blanc de chine.
Posez une première couche fine et diluée. Laissez sécher puis passez une deuxième couche non diluée. On peut tendre le papier pour éviter qu’il ne gondole.
La pointe d’argent traditionnelle était une fine tige d’argent montée sur un manche en bois. Les minuscules particules d’argent se détachent lors du dessin et adhèrent à la surface du papier. L’argent ainsi déposé s’oxyde à l’air et noircit. Les lignes foncent avec le temps.
La pointe d’argent permet de faire des dessins très précis et détaillés. Elle est toutefois très onéreuse, même si un fil plaqué argent convient aussi.
Pour des effets intéressants, on peut essayer d’utiliser tout objet en argent qu’il soit plaqué ou massif.
Le dessin-tache
Il s’agit de déposer quelques gouttes de peinture sur une feuille de papier et de la plier en deux.
Marx Ernst a utilisé cette technique pour les fonds de certains de ses tableaux, inspiré en cela par une tradition picturale remontant à Léonard de Vinci. Par son coté imprévisible, la tache produit un assemblage de formes fortuites, dont on peut produire un dessin.
Pour varier les résultats, les taches seront appliquées avec des outils différents (pinceau, bâtonnet, plume) sur du papier aquarelle sec ou humide.
Pour un aspect végétal, il suffit de rouler en boule une serviette en papier. On la presse sur une surface encrée et on dépose des empreintes sur le papier dessin.
A l’inverse on peut faire tomber des gouttes de solvants sur un dessin déjà coloré. En respectant les précautions d’emploi et de sécurité (acétone pour de l’acrylique diluée, essence à briquet pour les stylos feutres, eau pour l’aquarelle, white spirit pour l’huile).
Le sfumato
Littéralement vaporeux en italien, le sfumato est une technique utilisée par Léonard de Vinci.
Appliqué au dessin, ce terme désigne des dégradés de tons subtils, obtenus par lavis ou au fusain, soigneusement fondu pour représenter les objets sans en dessiner les contours.
Selon DeVinci, les contours atténués des formes se fondant dans leur ombre permettait de donner une impression de légèreté mais de stabilité au dessin.
Le fusain permet des fondus et des effets veloutés incomparables. Il faut soit le fondre au doigt dans le papier, soit travailler à la gomme mie de pain sur une couche épaisse de fusain pour dégager des contours (qui doivent rester flous).